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L'antre de shamash

8 juillet 2011

Crise du coeur nocturne part 1

POURQUOI ? POURQUOI FAUT IL TOUJOURS QUE JE SUBLIME LES PERSONNES QUE JE RENCONTRE ?

POURQUOI ?

Ceci est l'histoire d'un gosse à l'imagination active.


Il y a fort fort longtemps vivait un gosse, même pas la vingtaine, du genre à se taper des trips à l'état naturel comme ceux d'un normalien avec 3 verres de vodka cul sec. Vie plutôt cool. Malheureusement, y'avais un truc bien chiant, mais vraiment, qui l'animait en permanence : un besoin de s'autodétruire. Bouhou.

Cette manie peu habituelle l'avait amené a trouvé le saint graal du développement personnel : amplifier sa sensiblité. Cool story.


Bon, le soucis avec cette merde, c'est qu'au contact des gens, on en oublierait presque leur dimension physique. Puis, on se dit "je veux peindre l'état d'âme de cette personne dans mon imaginaire". Paranoia de type sensitive activé. Enclenchement du programme. Subtilités, sous entendus, non dits, rictus nerveux, tout est analysé au peigne fin. Puis scan paranoiaque. Création de multiples scénarios. Création de scénario par dessus les scénarios. Nouvelle discussion. Des scénarios se détruisent, de nouveaux naissent. En boucle. Encore encore.


PUIS D'UN COUP PLUS DE CONTACTS. ET LA, LE DEBUT DE L'HORREUR.

Mais pourquoi plus de contacts ? L'orgueil, la fierté, tout ces trucs. Le plus difficile, c'est d'affronter une personne au moins plus fier que soi. Les concessions se font rares, le moindre sous entendu est amplifié, tout le monde se braque, rien n'avance, tout est fantasmé.

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7 juillet 2011

Pensées concernant l'inégalité des hommes part 3



Prenons donc comme fil directeur la fierté, appelé plus communément le "moi", comme facteur premier de ce qui amène une personne à pouvoir se développer.

Quelles sont les processus qui tendent à nous élever ? A première vue, je dirai que l'incompréhension EST ce qui entraine toutes nos réactions violentes comme la haine, l'amour etc. Le second facteur serait tout simplement la souffrance pouvant naitre d'autrui ou de la solitude.


Je parle bien de PROCESSUS et non d'acte. La vengeance, par exemple, en tant que processus, est certainement le plus puissant moteur nous amenant à nous surpasser. Par contre, l'ACTE de vengeance est destructeur et si toute l'humanité venait à copier par mimétisme cet acte, notre espèce serait éteinte depuis longtemps.

Il est donc NECESSAIRE pour comprendre le surpassement de soi de bien différencier le processus de l'acte.

L'acte dépends essentiellement de notions de bien et mal tandis que le processus va au delà de ces notions.


Exemple : voir un "primitif" bouffer un corps en 1492 était jugé de MAL alors qu'à la vue du primitif, la chose était banale (voir bien en cas de cérémonie). On voit bien que le processus est le même sauf que le JUGEMENT appliqué dessus diffère.

C'est pour cette raison que je vous demanderai un maximum de vous détacher de vos notions de bien/mal et d'essayer d'aborder cette notion de processus le plus objectivement possible.



L'homme libre serait donc celui qui arrive, par l'application de ses processus (malgré lui ou consciemment, peu importe) à s'élever PAR le détachement progressif des influences de son temps (éducation, contexte historique etc). Ce qui nous renvoie au zeitgeist (développé par Heidegger) qui signifie tout simplement "l'ère du temps".




(pas la motivation de continuer, je reprendrai un autre jour sûrement)

7 juillet 2011

Pensées concernant l'inégalité des hommes part 2

Maintenant, on a des matériaux, on peut avancer pour de bon.


Chacun tends à créer son propre système de valeurs variant selon l'expériences de vie etc etc Oui, on pourrait croire qu'il y a une multitude de systèmes incomparables mais il en est autrement dans la pratique.

On peut voir chez beaucoup de penseurs des notions de "noblesse" et de "vulgaire" qui se sont développés selon les différents courants de pensées. On pourrait considérer que le système chrétien basé sur l'oubli de soi n'a rien à voir avec le système prôné par le Bushido. Et c'est juste de le dire.

Alors, lequel est supérieur à l'autre ?

Difficile de répondre à première vue. L'un va vers l'oubli, l'autre vers le renforcement de soi. Je ne pourrai répondre à cette question pour la simple et bonne raison qu'elle dépends essentiellement d'une conviction idéologique mais il est très facile de les comparer et de voir un système plus favorable que l'autre dans notre condition actuelle.

La grande différence entre ces 2 systèmes se situe, selon moi, au niveau de la fierté. La question reste à savoir si elle utile ou non pour le développement de soi. La réponse est évidemment oui. Ce pourquoi "heureux sont les faibles d'esprits" est une locution très pertinente dans le sens où les "faibles" n'ont pas de fiertés et ne ressentent pas le besoin de se surpasser.

Le soucis étant que nous n'avons pas le luxe de nous montrer "faible" à notre époque, j'irai même jusqu'à dire que cette "faiblesse" relève de l'utopie, l'utopie chrétienne, qui tends à nous donner l'illusion que l'on peut se répencher de nos expériences et retrouver notre amoralité originelle. Ne pouvant pas l'avoir en étant en vie, j'espère, si ils disent vrai, la retrouver après la mort, je dirai pas non hein.

Bref, il est clair que la fierté est un outil indispensable pour s'élever.

DONC, la fierté alimenté par divers processus permets de devenir "fort" (a contrario de faible), ce qui nous amène à créer un début de hiérarchie.

7 juillet 2011

Pensées concernant l'inégalité des hommes part 1

Tous les moralistes à 2 balles, sortez direct, ça ne sert à rien d'aller plus loin.

Plusieurs penseurs ont essayé jusque là d'établir une hiérarchie des esprits. Ce qui amène FORCEMENT à reconnaitre des esprits supérieurs et des esprits inférieurs. Même si ça blesse, ça fait mal, ça choque, c'est une condition nécessaire pour sublimer les différences.


Maintenant, je vois déjà les premiers kikoo relativistes me dire "olol mé sa vari selon lé kultur dc pa logik ske tu di lol"

Il suffit de faire bien attention et de toujours se placer dans le contexte et surtout le rapport entre l'Homme et sa société.



On ne peut pas nier qu'à notre stade d'évolution, il n'existe plus vraiment de différences frappantes de style de vie entre tout les pays du Nord.

Ce qui nous amène à chercher les critères de validités d'un homme ou d'une femme supérieure.




PREMIER PIEGE DE LA BIENPENSANCE : DETRUIRE LES DIFFERENCES HOMMES/FEMMES

Je n'irai pas jusqu'à dire que les hommes et les femmes sont conditionnés biologiquement (bien qu'il y ait tout de même des facteurs d'influences, en déplaisent aux féministes, comme un plus grand nombre d'autistes chez les hommes et une proportion à développer plus facilement l'hystérie chez les femmes, ce n'est pas moi qui l'invente ça. Mais je ne développerai pas cette piste bien qu'elle en vaille le coup.

Je dirai simplement qu'il y a un rapport fort entre l'esprit et le corps et, de ce fait, l'orientation de l'esprit (dominance d'une posture masculine ou féminine) tends à imprégner le sexe.

Posture masculine : domination de la Raison, froideur, attachement aux valeurs, à la rêverie, à la transcendance de la matière, à la noblesse d'esprit, à la virilité, aux vertus, à la chevalerie etc etc

Posture féminine : domination de l'Esprit, chaleur, sensualité, réceptrice, attachement à la matière, aux subtilités, aux non dits, aux ressentis, au mouvement, aux cultes du mystère à travers elle, à la tempérance etc


Ce sont des postures STEREOTYPEES et personne n'est 100% l'un ou l'autre évidemment.

Détruire les différences au nom de l'égalité tends à nous transformer en des monstres contre nature qui veulent prendre la place des dieux (inflation égotique et j'en passe, un beau massacre).

Pour le moment, pas de supériorité en vue, juste quelques bases.



SECOND PIEGE DE LA BIENPENSANCE : LE CULTE DE LA FAUSSE MODESTIE

Quand une personne devient intègre à ce qu'elle est, sans avoir honte d'avoir des capacités, la pression populaire tends à nous rabaisser en permanence, à toujours sortir de vieilles répliques pompeuse comme "tout le monde peut y arriver" etc etc Ce qui n'est pas faux hein mais faut pas se foutre de la gueule du monde. Certains sont plus évolués que d'autres. Les capacités ne naissent pas en un jour parce que l'on veut les avoir.

Bref, dans l'effort de synthétiser, je dirai simplement que le fait de s'assumer quitte à subir la foudre d'Autrui tends à amener la personne à créer SON PROPRE système de valeurs puisque cette dernière se détache de la foule par dégout/déception/incompréhension.

6 juillet 2011

L'échec

Pas l'habitude .. mais quand ça arrive ..


Pas envie de parler pour quelques temps.

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4 juillet 2011

Délire nocturne part 3



Une petite escale. On se repose. On respire. Et on inspire. Ca devient de plus en plus cyclique. Ca se répète, ça part dans des boucles infinies. Oh, ça fait du bien quelques trips autistiques pour toucher du doigt l'infini. Et ca tourne, et ça tourne. Ca ne s'arrête pluuuuuuuuuus. Puis là, l'espace se fait la malle avec le temps, plus possible de se demander où on se trouve et depuis combien de temps. Mais bordel, la connerie est tellement ancrée dans nos petites caboches qu'on a tout de même le réflexe de se poser la question. Et tout s'écroule, encore une fois. Puis ça frustre, colère, orgueil tout ce que tu veux. Ca se vends bien en ce moment. Mieux que les fers à repasser les égos froissés comme dirait Fuzati.

Ensuite, on se ballade dans ce crématorium rétro, une sorte de salons plus ou moins mondains ou des bouts de chairs discutent philosophie y parait. Ou psychanalyse. Ils ont chassé les prêtres les cons. Ils ont refoutus le paradis et l'enfer sur Terre. Puis dans la foulée, ils ont décidé de le foutre dans la matière. Vouons un culte à la matière ! C'est sûr que ça facilite la tâche. Un coup de balais et des milliers de paradigmes religieux s'écroulent. Au nom du Progrès ! Ils en sont fiers de leur Progrès ! Oh oui ! On a de quoi se croire les dieux sur terre, nous les détendeurs de l'argent. Mais continuons, brisons l'éthique.

Ca vous dis quelque chose l'éthique hein ?



Parce qu'à vouloir chasser Dieu, faut bien lui offrir des vacances à lui aussi. C'pas de la passivité, c'des vacances. Mais en échange, vous avez trouvé meilleur costumes ? Parce que je vois que des êtres poilus avec des habits de singes. J'beau chercher, j'ai du mal, j'vous le jure ! Encore, si y'avais quelques braves qui se confectionnaient une tenue au nom de leurs idéaux, j'veux bien, mais non, pas assez de patience. Ou de couilles ! On préfère détruire tout ce qui bouge plutôt que de construire quelque chose d'acceptable. Bande d'enfoirés. Même un trident enfoncé au plus profondément de votre gorge n'arrive pas à tasser toute la merde présente dans votre gorge. Y'a un bucheron, vous savez le genre de bonhomme qui vous enterre avec un coup de patte, j'lui ai demandé de m'aider. Rien y faire, il s'est isolé lui aussi. Il a pigé que c'tait peine perdue.

Et il n'a pas peur des vieux chênes, c'pas inquiétant ?



P'tre bien pour ça que je ne suis pas fait pour la musique. C'pas une question de rythmes, d'inspirations ou autres, nan nan nan. C'est juste trop chaotique tout ce bordel. Quelques pots de peintures, je shoote dedans, ça dessinera p'tre la gueule d'une femme, d'un troll ou d'une lampe qui m'observe avec son ampoule en forme d'oeil. Parce qu'il faut bien des juges qui nous observent sinon on serait fichu depuis un bon p'tit moment. J't'avouerai qu'une lampe, surtout noire, c'manque de e, dans le dandy, elle est recalée la pauvre. Y'a sûrement plus de finesse dans les courbes de m'dame couverture, elle s'adapte bien aux exigences en plus. Même si elle se fait frileuse parfois, quand on la mets trop de côté. Et je parle même pas de ses pleurs, ça sentirait presque le moisi.

Oh non, rien de comparable avec ce lys aux pétales de diamant que j'ai aperçu à l'oreille de cette sibylle. Tellement belle. J'en ai pleuré. Mes larmes ont fini par l'éteindre, puis pouf, elle a perdu sa teinte jaune or .. un peu plus bruni, ça lui donne un charme. Une sorte de soleil levant aux oreilles de celle qui n'entends même pas mes appels. J'suis même pas sur qu'elle au courant que j'existe. Trop excentrique ou décalé pour elle. Quand je lui fais des appels, elle croit que je me moque d'elle la candide. Et pourtant !

Faudrait quand même pas graver sur mon bras que ça fait mal ce bordel quand ça cicatrice non ?



Il en faut du culot pour demander d'expliquer avec des mots d'une langue que je ne parle même pas une chose inexplicable. Et pourtant, ça en réclame des faveurs. Je veux bien faire un effort mais tout de même, trop c'est trop. Déjà que j'ai du mal à décoller. Si faut qu'en plus de ça j'rentre pour diner alors que ça annonce des rafales de vents à la météo céleste, c'quand même frustrant.

J'ai jamais voulu partir à Sinai moi, j'm'en fous de c't'endroit, trop aride, trop sec. Un peu comme ses paroles. Taciturne, elle connait de trop ce mot à force d'en jouer. Et elle me voudrait bavard ? J'suis pas un compteur d'histoire. Des monologues transposés, pourquoi pas, une sorte de solitude juxtaposée, ça serait le pied. Puis on dormira ensemble. Histoire de se souvenir que le monde physique existe quand même. Pas qu'un délire.

4 juillet 2011

Délire nocturne part 2


Puis là, destination le songe. On y va à 3. 1, 2 et 3. Hop, et on plonge. T'façon, on s'y habitue à force hein. Soit on creuse, soit on se noie avec toi. On cherche des galeries toujours plus profondes, t'appelles ça le noyau du paradigme, j'appelle ça du sadomasochisme. Mais on y va hein. On détruit tout, en frappant des mains, sans même avoir de nostalgie, et on recommence. Même pas le temps de prendre des congés sur nos lauriers, c'trop demandé faut croire. Non, on veut toucher les cimes de Dieu, être encore plus déraisonnable qu'un ange jouant au poker avec Lucifer. On se veut lumineux, assez lumineux pour rendre jaloux la bande de loubard des grattes ciels de la nouvelle ile robotique. Pourtant, on gagne souvent, à coup de bluffe parfois, mais on en abuse pas. Etre franc, ca paye y parait, au moins au niveau de l'estime de soi donc on ne va pas s'en priver. Et qu'est ce qu'on fait de toute cette tune spirituelle, on achète le ticket pour le paradis ? Non non non. Ca ne fonctionne pas comme ça mon grand. Après une p'tite pause détente, on retourne en enfer, avec sa lanterne, puis on la montre à touts ces démons, ils veulent le bouffer ce coeur. Et on se fait flageller, avec le sourire hein sinon ça passe en société, jusqu'à qu'on ne supporte plus le coup de fouet de trop.

Puis là, on a le droit à une nouvelle retraite. Et même si Lucifer veut boire un coup, on lui fait un fuck sur le coup parce que bon .. faut bien se ressourcer un peu. Me faudrait le lac de Lancelot, l'est bien courageux le bonhomme. J'suis sur que si je bois de son eau, ça sera différent.


Plus ça avance, plus Apollon prends retraite. Face au chaos, il se sent bien démuni hein. Même si ces putes de muses seront là pour le réconforter, il flippe d'une tornade le bougre. Il offre ces services quand bon lui semble, quand ça l'arrange, histoire qu'on lui fasse quelques louanges. "oooooooh, que c'est beau". Et le Dionysos, on lui dit pas qu'il est inspiré ? Non, on s'en branle de lui, il brille pas assez.

C't'un peu comme lorsque l'on regarde un lac. Quand on en voit pas le fond, on suppose qu'il est profond, à l'image des sages parlant un langage abscons histoire de bluffer le public. "et oui, la forme est complexe parce que le fond l'est d'autant plus !". Mais ils veulent quoi ces marchands de carpettes ? Ils espèrent me rouler ? Ca ne marche qu'avec les ignares bande de parasites vénales au service du Mal.
Non non non, ça ne fonctionne pas ainsi. Le chaos se doit d'exploser de temps à autre, ça détends. Tout cracher quelque part, une sorte d'exorciste quoi. Puis on y enverra un cryptographe, j'sais plus si on les appelle comme ça. Il y trouvera certainement des choses à dire sur les influences de telle ou telle réplique.

Bande de con. Y'a une sagesse dans la folie mais elles se trouvent pas dans vos règles linguistiques, faut voir derrière, comme l'aigle en plein délire, qui va chasser l'éléphant en pensant que c'est un rat mort. J'vous le dis, c'est ça le secret.

4 juillet 2011

Délire nocturne part 1

La détresse m'envahit, elle dévore tout la garce, tout, absolument tout ! Elle se la joue lave dans un festival d'éléments la gourmande et elle ne s'arrête plus ! Allez qu'elle coule et coule, p'tre bien que j'en aurai des larmes ! Si c'est ça qu'elle veut la garce ! Et l'allégresse, bien mignonne celle ci, avec son tutu et ses ballerines, en haut de la scène, plus on se rapproche, plus on se dit "mais elle me regarde, j'en suis sur, elle me regarde". Foutaise, t'arrives au premier rang et là, les videurs arrivent, ces primates civilisés et ils t'envoient chier hein. Faut pas se leurrer, on amadoue pas des babouins avec des formules magiques. Ils y comprennent rien à mon langage, j'fais des efforts pourtant, le verlan c'leur truc nan ?

Et là, je m'en remets à qui hein, à Dieu p'tre ? C'est lui la dernière étape avant l'orgueil de la solitude ? Vous croyez vraiment que je peux quelque chose contre cet éternel Solitaire, il la connait mieux que moi la solitude j'vous le dis. Une fois, j'me baladais dans un parc, un grand parc, faisait beau, un temps où les vieux retrouvent leur jeunesse sur les bancs rouillées, et vous savez c'que j'ai vu ? Un mec sans visage qui promenait du vide au bout de sa laisse. J'lui ai demandé "mais mon vieux, qu'est ce tu fous donc ?". J'me doutais qu'il savait que les patients le regardaient bizarre ce valseur psychotique, il avait le pas léger, ça se voyait à ses empruntes, il en laissait qu'une marque imprégnée de pureté, ça trompe pas ça ! Bah, l'air serein, il m'a juste répondu "je ballade mon éternelle, des fois, on sort ensemble, au lieu de moisir dans l'appart' avec ma pote l'absynthe. Tu parles d'une famille ! Il avait l'air heureux de voir ma gueule déformée par l'incompréhension. Et j'pouvais y faire quoi hein ? Bah rien.

Bordel, pourquoi faut il que le plane s'estompe hein, dites moi. Pourtant, elle est bien ma vie, rien d'inquiétant, même pas d'imprévus ces derniers temps. P'tre bien que c'est c'te musique envoutante là, near death experience, ça me rappelle à quel point la mort joue aux échecs avec mon double. Et j'peux faire quoi contre ça hein ? J'peux faire quoi ?

Bah absolument rien. Fais chier.



Valsons valsons. Ecoutons cette mélodie incompréhensible, paraitrait qu'elle te fasse jouir toi, bah moi, c'est plus de la stupeur hein. Et de la frustration bordel, tu te rends pas compte que ça me fait perdre mes yeux. Déjà qu'ils sont bien abimés. Mais toi, tu les veux en festin hein, ça a l'air bon avec un peu de vinaigrette. Comme les coeur d'artichaud. On ira au marché pour les acheter hein. Mais radine comme t'es, t'préfères qu'on te les fasse gratuit. Contre ton cul ? Mais il est même pas explorable, il nous plonge dans les abimes, même de dos, t'es flippante. Tu veux même pas faire un effort d'esthétisme hein, t'préfères être cru et plus cruelle que le mauvais côté de la lame. Une sorte de clou rouillé au milieu du front d'une Madonne. Et on t'adules, on t'adule autant qu'on te sublime. Mais y'a un jour où faut dire stop et t'envoyer chier profondément. Voyager avec toi, et puis quoi encore, même Perséphone ne veut pas de toi. Même les sarcophages. Même la pitié du Christ. Qu'est ce tu veux que je fasse de toi hein, j'aimerai bien te foutre un coup de pied au cul mais tu serais capable de m'emporter avec toi.

T'façon, y'a que ça que tu sais faire hein, te trainer comme un boulet à mes pattes.

3 juillet 2011

Poème inachevé d'un coeur aux larmes de bière

Mirages idylliques, savoureux poisons,
Hermès d'une passion qui dévore à profusion.
Pourquoi me suis tu ? pourquoi me nuis tu ?
Je ne mérite donc point ce qui m'est dû !

Vil tentateur, source de mes hantises,
Déchirant mon coeur, royale gourmandise.
Dans ton somptueux caprice qui me semble bien propice !
A bannir à jamais l'usage de mon pénis.

Candide franchise d'un Adam perverti
Fit l'erreur d'énoncer les démons qui le suit ...
Soucieux de détails, d'une verve perfectionniste.

Devint le dévot d'une divine diva.
Ancien alchimiste atteint de paranoia.
... irrationnelle.

3 juillet 2011

Colère

Perfectionnisme, créateur de la germe de la soumission, de la domination, du non équilibre. Cette fixette de toujours vouloir devenir quelqu'un de meilleur en pensant faire bon, pour son bien être personnel, pour le bien être de sa partenaire.
Foutaise, seul la frustration, source créatrice d'un écart d'estime de plus en plus démesuré, se manifeste en dépit d'une volonté sincère d'amener le couple à une symbiose, une harmonie des coeurs, une élévation mutuelle des esprits.
Frustration, frustration, remonté de bile capricieuse appréciant ces gargouillements lacérant l'estomac. Vapeurs de dégouts remontant à la gorge sans pouvoir m'y échapper. Exorcisme en liste d'attente, patientez.

Un dégout du surplus de sincérité, à croire que je suis fait pour les livres ? Les muses ? Dieu ? Rien à foutre, qu'est ce que cette réponse pourrait m'apporter à l'instant hormis une fuite de l'état émotionnel, si puissant et oppressant, dans lequel je me suis foutu.
Ce tourbillon qui me suit et m'embrouille constamment est cette fois alimenté de questionnements ornées de ce parfum, celui de la passion parait-il.

Que dois-je faire maintenant ? Néant.

Seul l'incompréhension règne, à croire que je ne suis pas foutu d'en analyser correctement la source comme à mon habitude, moi qui me prétends bon mentaliste.
En vérité, je connais la réponse. Je subi simplement les récoltes que cette tornade m'a balancé sur la gueule, c'est le prix à payer dans n'importe quelle relation passionnelle et je l'accepte.

La colère s'apaise.

Dois-je lui pardonner ? Il y a t-il de l'espoir derrière tout cela ? A quoi bon croire en l'espoir ?
J'allume mon portable.
"recherche de réseau"
"1 nouveau message"
"pas de conclusion trop hâtive, je t'en supplie"

La tempête est passée. Tu savais pourtant que je ne supportais pas les rabaissements que tu répètes sans cesse concernant ta personne, je te l'ai dit, redit, reredit. Merde. Je pressentais que l'échéance allait arriver mais je ne pouvais savoir quand.

Paraitrait-il que je suis un pourri gaté parce que je pressent des choses que je ne devrai pas connaitre (pour mon bien ?). Moi qui te répétais sans cesse de faire confiance au destin, qu'il ne m'a jamais trahi. Ma confiance aveugle ou devrais-je dire ma foi ne m'a encore une fois pas fait défaut. Ces tournures négatives ne me plaisent guère, peut être qu'il serait plus juste que je dise que ma foi m'épargne bien des mauvaises surprises.

Je dois me reposer, mes oreilles entendent les signaux agréables bien qu'un peu trop aigu des gardiens de la nuit.

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